Robert Doisneau (14 April 1912 – 1 April 1994) was a French photographer. From the 1930s, he photographed the streets of Paris. He was a champion of humanist photography and with Henri Cartier-Bresson a pioneer of photojournalism.

Doisneau is known for his 1950 image Le baiser de l'hôtel de ville (The Kiss by the City Hall), a photograph of a couple kissing on a busy Parisian street.

He was appointed a Chevalier (Knight) of the Legion of Honour in 1984 by then French president, François Mitterrand.

Doisneau is remembered for his modest, playful, and ironic images of amusing juxtapositions, mingling social classes, and eccentrics in contemporary Paris streets and cafes. Influenced by the work of André Kertész, Eugène Atget, and Henri Cartier-Bresson, in more than twenty books of photography, he presented a charming vision of human frailty and life as a series of quiet, incongruous moments. "The marvels of daily life are so exciting; no movie director can arrange the unexpected that you find in the street." — Robert Doisneau

Doisneau's work gives unusual prominence and dignity to children's street culture; returning again and again to the theme of children at play in the city, unfettered by parents. His work treats their play with seriousness and respect.

Doisneau's father, a plumber, died on active service in World War I, when his son was about four. His mother died when he was seven. He then was raised by an aunt. At thirteen, he enrolled at the École Estienne, a craft school from which he graduated in 1929 with diplomas in engraving and lithography. There he had his first contact with the arts, taking classes in figure drawing and still life.

When he was 16, he took up amateur photography, but was reportedly so shy that he started by photographing cobble-stones before progressing to children and then adults.

At the end of the 1920s, Doisneau found work as a draughtsman (lettering artist) in the advertising industry at Atelier Ullmann (Ullmann Studio), a creative graphics studio that specialised in the pharmaceutical industry. Here he took an opportunity to change career by also acting as camera assistant in the studio and then becoming a staff photographer.

In 1931, he left both the studio and advertising, taking a job as an assistant with the modernist photographer André Vigneau. In 1932, he sold his first photographic story to Excelsior magazine.

In 1934, he began working as an industrial advertising photographer for the Renault car factory at Boulogne-Billancourt. Working at Renault increased Doisneau's interest in working with photography and people. Five years later, in 1939, he was dismissed because he was constantly late. He was forced to try freelance advertising, engraving, and postcard photography to earn his living. At that time, the French postcard industry was the largest in Europe, postcards served as greetings cards as well as vacation souvenirs. In 1991, he said that the years at the Renault car factory marked "the beginning of his career as a photographer and the end of his youth."

In 1939, he was later hired by Charles Rado of the Rapho photographic agency and traveled throughout France in search of picture stories. This is where he took his first professional street photographs. ...

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Robert Doisneau, né le 14 avril 1912 à Gentilly et mort le 1er avril 1994 à Montrouge, est un photographe humaniste français.

Il est, aux côtés de Willy Ronis, d'Édouard Boubat, d'Izis, d'Émile Savitry ou d'Albert Monier l'un des principaux représentants du courant de la photographie humaniste française et l’un des photographes les plus populaires du XXe siècle.

Robert Doisneau est né dans le sud de la banlieue parisienne, au N° 39 de l'avenue Raspail à Gentilly, au sein d'une famille bourgeoise. Il étudie les arts graphiques à l’École Estienne et obtient son diplôme de graveur et de lithographe en 1929.

En octobre 1929, il entre dans l’atelier de Léon Ullmann (une des raisons est qu'un élève nommé Quentin Chabrier le harcelait) en tant que dessinateur de lettres. Il y rencontre Lucien Chauffard qui dirige le studio photographique de l’atelier. Celui-ci l’initie à la photographie et l’oriente vers André Vigneau qui, à l’automne 1931, cherchait un assistant et avec lequel il découvre la Nouvelle Objectivité photographique. La même année il rencontre Pierrette Chaude-maison avec qui il se marie trois ans plus tard.

En 1932, il vend son premier reportage photographique, qui est diffusé dans l’Excelsior.

En 1934, Lucien Chauffard, le présente au chef du service photographique du constructeur automobile Renault à Boulogne-Billancourt, qui l’embauche comme photographe industriel, mais, du fait de ses retards successifs (et après avoir, de son propre aveu, tenté de truquer ses cartes de pointage), il se fait renvoyer cinq ans plus tard, en 1939.

Toujours grâce à Lucien Chauffard, Doisneau rencontre peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale la photographe Ergy Landau qui le présente à Charles Rado, le fondateur de l’agence Rapho. Son premier reportage, sur le canoë en Dordogne, est interrompu par la déclaration de guerre et la mobilisation générale.

Désormais sans emploi, Doisneau tente de devenir photographe illustrateur indépendant. Il sera un des plus prolifiques collaborateurs de la revue artistique et littéraire Le Point fondée en 1936 par Pierre Betz et l’éditeur d’art Pierre Braun, pour laquelle il réalise ses premiers portraits de Picasso, Braque, Paul Léautaud.

Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Doisneau devient un photographe indépendant en intégrant officiellement, dès 1946, l’agence Rapho.

Il se met alors à produire et à réaliser de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers: l’actualité parisienne, le Paris populaire, des sujets sur la province ou l’étranger (URSS, États-Unis, Yougoslavie, etc.). Certains de ses reportages paraîtront dans des magazines comme Life, Paris Match, Réalités, Point de vue, Regards, etc.

En 1947, Robert Doisneau rejoint le Groupe des XV aux côtés de René-Jacques, de Willy Ronis, de Pierre Jahan. La même année, il rencontre Robert Giraud, chez l'antiquaire Romi, c’est alors le début d'une longue amitié et d'une fructueuse collaboration. Doisneau publiera une trentaine d’albums dont La Banlieue de Paris (Seghers, 1949), avec des textes de Blaise Cendrars. Il met notamment en scène, en 1949, la croix de l'Évangile de Paris, avec l'actrice Nicole Courcel. ...

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