Translations 2
English (en-US) |
||
---|---|---|
Name |
Martin Frigon |
|
Biography |
Martin Frigon’s first documentaries were inspired by the people and the vast maritime landscape of Gaspésie, in Eastern Quebec, where he grew up. He applied the cinéma vérité style he learned as a film student to document the rich and colourful lives and language of the fishers in his film Dying at sea (2003), and of miners left stranded by the multinational Noranda in Make Money, Salut, bonsoir! (2004). Using documentary form, Martin gives a voice to the forgotten people of impoverished resource-based communities of Gaspésie, remarkable people who speak out about their hopes and desires for a better future. With Mirage of El Dorado (2008), he continues this approach in the southern hemisphere with a disturbing film about the behaviour of Canadian mining companies abroad. In his latest feature, The Great Invasion (2012), he continues to look at the future of regions and territory, but this time through the prism of overdevelopment. Martin Frigon is not only a documentary filmmaker, but also a passionate writer, and social and history critic. His first book Contes, légendes et récits de l’Outaouais (Tales, legends and stories from the Ottawa Valley) was recently published by Éditions Trois-Pistoles. |
|
French (fr-CA) |
||
---|---|---|
Name |
Martin Frigon |
|
Biography |
Le travail documentaire de Martin Frigon trouve ses racines et son inspiration en Gaspésie, coin de pays maritime, forestier et minier du Québec. Alors qu’il découvre le cinéma direct, Martin se tourne vers cette région de son enfance et explore la parole riche et colorée de ses habitants. Pêcheurs côtiers dans Mourir au large (2003) et mineurs floués par la multinationale Noranda dans Make money. Salut, bonsoir! (2004) prennent la parole et militent en faveur d’un avenir meilleur pour la Gaspésie. Le genre documentaire lui permet de donner une voix aux « laissés-pour-compte », à ces remarquables oubliés dont la mémoire est rapidement évacuée par les actualités et l’histoire officielle. Avec Mirages d’un Eldorado (2008), il poursuit cette démarche dans l’hémisphère sud en signant un film dérangeant sur le comportement des minières canadiennes à l’étranger. Dans son dernier long métrage, La Grande Invasion (2012), il continue de s’intéresser à l’avenir des régions et du territoire, mais cette fois à travers le prisme du surdéveloppement. Outre ses occupations de documentariste, Martin Frigon, qui se passionne pour la parole, la critique sociale et l’histoire, embrasse l’écriture et publie un premier livre, Contes, légendes et récits de l’Outaouais, aux Éditions Trois-Pistoles. |
|