Translations 3
English (en-US) |
||
---|---|---|
Name |
Leila Shahid |
|
Biography |
Leila Shahid (born in Beirut in 1949) is a Palestinian diplomat. She was the first woman ambassador of Palestine, serving the PLO in Ireland in 1989, in The Netherlands in 1990, then serving the PA in France where she had taken office in Paris in 1993. From 2006 to 2014, she was the General Delegate of Palestine to the EU, Belgium and Luxembourg. She is the daughter of Munib Shahid and Serene Husseini Shahid and thus related to the Al-Husayni clan. Shahid's parents were from Acre and Jerusalem, but she grew up with her two sisters in exile in Lebanon. After studying anthropology and psychology at the American University of Beirut, Leila worked in the Palestinian refugee camps until 1974 when she began her doctorate in anthropology in Paris, where she met Jean Genet. In 1976 she was elected president of the Union of Palestinian students in France. In September 1982, Shahid and Jean Genet went to Beirut. They arrived during the Sabra and Shatila massacres. Genet's account was published in "La revue d'études palestiniennes", in an article entitled Quatre heures à Chatila (Four Hours at Chatila) -- Catherine Biscovitch's film "Dancing Among the Dead" was based on this article by Genet. In 2004, she was with Palestinian leader Yasser Arafat during his final days. She was a longtime director of "La revue d'études palestiniennes" (The Review of Palestinian Studies), while serving as a board member right now. The Russell Tribunal on Palestine was established in response to a call by Leila Shahid and Ken Coates (Chairperson of the Bertrand Russell Peace Foundation), Nurit Peled (Israeli, Sakharov Prize for Freedom of Speech 2001). Though not a Baha'i, she is the great-great granddaughter of the Baha'i prophet Baha'u'llah through her father, who was a grandson of Abdu'l-Baha. Her father was excommunicated from the Baha'i Faith for opposition to Shoghi Effendi. Source: Article "Leila Shahid" from Wikipedia in English, licensed under CC-BY-SA 3.0. |
|
French (fr-FR) |
||
---|---|---|
Name |
|
|
Biography |
Leïla Shahid (ar) ليلى شهيد, née Leïla al-Husseini Shahid le 13 juillet 1949 à Beyrouth au Liban, a été déléguée générale de Palestine en France de 1994 à novembre 2005, puis, ambassadrice de la Palestine auprès de l'Union européenne, de la Belgique et du Luxembourg de 2005 à 2015. Leïla Shahid est née dans une famille déjà très impliquée dans le mouvement national palestinien après la chute de l’empire ottoman et l’institution du mandat britannique sur la Palestine, censée préparer à l’indépendance. Sa mère Sirine Husseini Shahid est issue de deux grandes familles de Jérusalem les al-Husseini (elle est une petite-nièce du grand mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini) et les al-Alami; elle est la petite-fille de Faidi al-Alami qui fut maire de Jérusalem de 1906 à 1909, et député de Jérusalem au Parlement ottoman de 1914 à 1918, le père de celui-ci, Moussa al-Alami avait lui aussi été maire de la ville à la fin du XIXe siècle. Abd al-Kader al-Husseini, combattant durant la guerre de Palestine de 1948, mort au combat, fait partie de ses cousins. À l'époque où la Palestine était sous mandat britannique, les dirigeants du mouvement nationaliste palestinien étaient déportés par les Britanniques vers des camps militaires et leurs familles vers des pays sous mandat français. C'est ainsi que la mère de Leïla a été déportée au Liban où elle a rencontré son mari Munib Shahid, originaire de Saint-Jean-d’Acre en Palestine (et arrière-petit-fils de Bahá’u’lláh, fondateur de la foi baha'ie), qui effectuait alors ses études de médecine à l'université américaine de Beyrouth (AUB) dont il deviendra par la suite un grand professeur de médecine. Il décède en 1975. Leur couple a eu trois filles. La guerre des Six Jours éclate le 5 juin 1967, le jour où Leïla Shahid passe son baccalauréat au Collège protestant français de Beyrouth. Bouleversée par la défaite inattendue des trois armées arabes – syrienne, égyptienne, jordanienne – face à la seule armée israélienne, la jeune fille réagit en s’impliquant dans l’action en s'engageant au sein du Fatah. Elle décide de se consacrer à une activité sociale et politique dans les camps palestiniens du Sud-Liban. En 1968, Leïla Shahid entreprend des études de sociologie et d'anthropologie à l'université américaine de Beyrouth (AUB), un des foyers historiques de la contestation politique palestinienne. En 1974, elle passe une thèse qui a pour thème la structure sociale des camps de réfugiés palestiniens, puis s'inscrit à l'École pratique des hautes études de Paris afin de préparer un doctorat sur le même sujet. Elle rencontre à Paris Ezzedine Kalak, futur représentant de l’OLP en France (assassiné en 1978), qui la pousse à le remplacer à la présidence de l'Union des étudiants palestiniens en France, en 1976. Évoluant dans un milieu d'intellectuels où se croisent des universitaires, des écrivains, des cinéastes de la Nouvelle Vague, les critiques des Cahiers du cinéma, la jeune militante fait la connaissance de l'écrivain marocain Mohamed Berrada qu'elle épouse en 1978 et ils vivent au Maroc pendant près de dix ans où ils reçoivent fréquemment leur ami Jean Genet, puis, après Bruxelles, dans un hameau du Gard, département du Sud de la France. ... Source: Article "Leïla Shahid" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0. |
|
French (fr-CA) |
||
---|---|---|
Name |
Leila Shahid |
|
Biography |
—
|
|