In 1916, the name of the French fortress town of Verdun came to symbolize the greatest battle of attrition of all time - a portent of mass death on the battlefields of the 20th century. Based on selected individual fates, the film "The Hell of Verdun" tells the story of a military inferno in which people were regarded as material, not as individuals. More than 700,000 soldiers, German and French, died, were wounded or remained missing, without the course of the front changing significantly.

La bataille de Verdun a commencé le 21 février 1916 et s’est achevée le 19 décembre de la même année. Elle a fait quelque 120 000 morts (et 260 000 blessés) côté français, environ 100 000 morts (et 236 000 blessés) côté allemand. Restée dans les mémoires comme "la grande boucherie", elle a coïncidé avec l’arrivée de nouvelles armes qui visaient à faire un maximum de victimes. Les simples soldats, soumis aux décisions souvent aberrantes de généraux qui se tenaient à distance des tranchées, servaient de chair à canon. Dès qu’ils le pouvaient, ils écrivaient à leurs parents, à leurs amis, à leur femme, à leur fiancée. Des milliards de missives seront ainsi envoyées du front. Ces lettres mais aussi les carnets et journaux intimes des militaires tissent ici une trame pour reconstituer la vie de plusieurs soldats des deux camps.

Der Name der französischen Festungsstadt Verdun wurde 1916 zum Symbol für die größte Zermürbungsschlacht aller Zeiten - Menetekel für das Massensterben auf den Schlachtfeldern des 20. Jahrhunderts. Anhand ausgewählter Einzelschicksale erzählt der Film "Die Hölle von Verdun" die Geschichte eines militärischen Infernos, in dem Menschen als Material galten, nicht als Individuen. Mehr als 700.000 Soldaten, Deutsche und Franzosen, starben, wurden verwundet oder blieben vermisst, ohne dass sich der Frontverlauf wesentlich änderte.